$Id: README-fr 1131 2022-08-27 21:28:10Z vincentb1 $ README for latex2e-fr.texi, aka the latex2e-help-texinfo-fr package. Public domain. This file originally written 2016, Vincent Belaïche, based on the English version by Karl Berry. About this project (French translation of this section follows) ~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~ This project is an attempt to write a reference manual for core LaTeX. It is unofficial and the LaTeX Project members have not reviewed it. https://puszcza.gnu.org.ua/software/latexrefman/ (the project home page) has more information, including links to the current output in various formats, sources, mailing lists, and other infrastructure. Help is most definitely wanted. (Search for "xx" in the source for just a few of the known deficiencies.) Please email any bug reports, new material, general discussion, whatever, to latexrefman@tug.org (see http://lists.tug.org/latexrefman for archives and subscription via the web). À propos de ce projet ~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~ Ce projet est une tentative d'écrire un manuel de référence pour le cœur de LaTeX. Il est officieux en ceci que les membres du projet LaTeX n'en ont pas fait la revue. https://puszcza.gnu.org.ua/software/latexrefman/ (la page d'accueil du projet) contient plus ample information, dont les liens vers la version courante du manuel généré dans divers format, les codes source, les listes de discussion, et d'autres infrastructures. Toute aide est la bien venue. (Cherchez "xx" dans le source pour un aperçu de quelques-unes des carences connues). Envoyez SVP par mél tout rapport d'anomalie, nouveau matériel, ou point de discussion générale à latexrefman@tug.org, voir aussi http://lists.tug.org/latexrefman pour les archives et l'abonnement. À propos de la traduction en français ~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~ J'(Vincent Belaïche) ai initié la traduction en français du manuel en octobre 2015, la première traduction complète a été publiée en avril 2016. Contrairement à ce qui avait été fait pour la traduction en espagnol, je n'ai pas traduit les références internes, c-à-d. les noms de nœuds (@node) et les ancres (@anchor), de sorte que tout lien vers la version anglaise puisse facilement être converti en un lien vers la version française. De plus, j'anticipe que le langage Texinfo offrira un jour ou l'autre la possibilité de spécifier un alias localisé des références internes. En ce qui concerne le vocabulaire typographique et « LaTeXien », je me suis appuyé notamment sur les ressources suivantes : http://david.carella.free.fr/fr/typographie/glossaire-typographique.html http://www.cavi.univ-paris3.fr/phalese/desslate/index.htm http://cahiers.gutenberg.eu.org/cg-bin/article/CG_2007___49_19_0.pdf ainsi que sur les tableaux Unicodes pour les noms de symboles (remplacer U0000 par le nom de la page désirée) : http://hapax.qc.ca/Tableaux-10.0/U0000.pdf en français http://www.unicode.org/charts/PDF/U0000.pdf en anglais où xxxx est à remplacer par le code de début de plage en hexadécimal. Je me suis cependant départi, ou non, de plusieurs des termes usuels, ce que j'assume pleinement comme je l'explique ci-après : Traduction de « section/sectionning » ------------------------------------ J'ai préféré « rubrique » à « section », et le néologisme « rubricage » à « sectionnement ». Le problème, ÀMHA, avec « section/sectionnement » est double : - d'une part, et le même problème existe en anglais, le terme reprend la dénomination de l'un des niveaux de rubricage, celui créé par la commande \section, donc c'est ambigu - d'autre part, le terme « sectionnement » me fait trop penser à une coupure violente, à la fois irrémédiable et regrettable, comme le sectionnement d'une artère, alors que le but des rubriques n'est pas de couper (ou sectionner) le texte, mais de le structurer et de le rythmer. Le mot « rubrique » vient de la couleur rouge qui était utilisée pour colorer les titres de rubriques, et j'aime à penser que le choix de cette couleur est inspiré par celle du soleil levant, comme si chaque rubrique était ainsi annoncée par l'Aurore aux doigts de rose. Traduction de « package » ------------------------- J'ai préféré utiliser « paquetage » à « extension » qui est le terme traditionnel, lorsque il s'agit d'une extension de LaTeX chargée avec la commande \usepackage. Par contre, dans le nœud (info "(LaTeX2e-fr) Overview") j'ai traduit « macro package » par « paquet de macros ». En effet, dans le premier cas le mot anglais « package » est le même que celui utilisé dans le langage Java. C'est pratiquement un synonyme de ce que l'on appelle « bibliothèque » pour d'autres langages, comme par exemple le C ou le C++, à ceci près que « package » insiste plus sur l'existence d'un mécanisme dédié de chargement du code --- celui-ci est en quelque sorte emballé de façon à être rendu disponible à moindre effort --- alors que « bibliothèque » insiste plus sur le regroupement dans un même module de fonctions en relation avec un même objectif, un peu comme dans une bibliothèque les livres peuvent être classés par rayon. Le terme paquetage m'a ainsi paru mieux traduire « package » étant donné le mécanisme offert pas la commande \usepackage, le passage d'option globale depuis \documentclass, ainsi que les commandes \RequirePackage, \PassOptionsToPackage, etc. offertes aux développeurs de paquetages. Dans le second cas, à savoir « macro package », j'ai préféré le mot « paquet », parce qu'il m'a semblé qu'ici on signifiait que ces macros sont distribuées et installables ensemble. Traduction de « moving argument » -------------------------------- La traduction traditionnelle de « moving argument » est « argument mobile », et c'est la traduction que j'ai utilisée dans un premier temps. Toutefois, j'ai préféré la changer en « argument mouvant ». Et d'ailleurs je ne suis pas le seul à préférer cette traduction (voir https://www.latex-project.org/help/books/lc2fr-apb.pdf). Un argument mouvant est un argument qui est développé en deux étapes, la première, hors contexte final, pour être écrit dans un fichier auxiliaire, la seconde à partir du fichier auxiliaire dans le contexte final pour être éxecuté et composé. Lorsque lors de la première étape le développement trop poussé d'une macro en l'absence du contexte final induirait un code TeX non valide on dit que la macro en question est « fragile », et il convient de se protéger contre cette éventualité, par ex. en utilisant à la place une macro ne posant pas le même problème, et à ce titre dite « robuste ». De la vient la problématique des arguments mouvants. Les arguments mouvants ne sont donc pas vraiment mouvants : ils sont exécutés et composés en général à des endroits bien définis du texte, contrairement aux flottants. C'est certainement cette raison qui a fait préferer « mobile » à « mouvant » dans les traductions traditionnelles. Toutefois « mobile » tout en conservant cette idée de mobilité que l'on trouve dans le terme original « moving argument », n'est pas à mon avis beaucoup plus clair, et lors d'une discussion sur fr.comp.text.tex beaucoup de termes alternatifs qui auraient peut-être été plus clairs on été proposés : argument clonés, rebouclés, repliqués etc... Le choix de « mobile » fait donc les choses à moitié, on perd à la fois le côté poétique de « mouvant » dont l'étrangeté est en soi une incitation à lire une explication détaillée du concept, sans vraiment former un terme beaucoup plus clair. D'autre part la nuance entre « mobile » et « mouvant » (« moving » ) est la même en anglais et en français : dans le premier cas on parle de la possibilité d'un mouvement, souvant une possibilité offerte et désirable (par ex. « téléphone mobile »), alors que dans le second cas on parle de la survenue d'un mouvement, le plus souvant indésirable (par ex. « sables mouvants »). En français, il faut toutefois noter que le terme « mouvant » et beaucoup moins fréquent que « moving » en anglais, et que son utilisation dans un manuel technique est donc encore plus improbable. Le terme « moving argument » est utilisé pour la première fois par Leslie Lamport, le créateur de LaTeX. En ce qui concerne la fragilité de certaines commandes, Lamport n'explique pas les détails de ce qui se passe « sous le capot ». Après tout son intention en créant LaTeX était de permettre à l'utilisateur lambda d'écrire des documents sans avoir à connaître toutes les subtilités du langage TeX. Il se contente donc d'alterter le lecteur sur la nécessité d'utiliser des commandes robustes, ou de les rendre robustes par un préfixe \protect, et dans ce texte introductif il le fait de façon très imagée : When carried from where it appears in the input file to the other places it is used, the argument of a sectioning command is shaken up quite a bit. Some LaTeX commands are fragile and can break when they appear in an argument that is shaken in this way. Le terme « moving argument » résulte donc de ce procédé poétique visant à capter l'attention du lecteur, et non de la recherche d'un terme technique exact. C'est par respect pour ce choix, que je garde et assume la traduction « argument mouvant », il me semble finalement mieux convenir aux utilisateurs novices de LaTeX, quitte provoquer un « moving argument » (une dispute émouvante) parmi les TeXniciens confirmés. Traduction de « jobname » -------------------------- J'ai traduit par « nom d'ouvrage ». Je préfère traduire « job » par « ouvrage » plutôt que par « tâche » tout simplement pour que si je tombe sur un passage en anglais où il y ait à la fois « job » et « task » avec une nuance de sens, je puisse traduire « task » par « tâche » pour garder la distinction. De plus, il me semble aussi que le terme « ouvrage » correspond mieux à « job », au sens où il y a dans « job » cette banalité des choses répétitives, alors que « task » a la connatation qu'il y a un enjeu et un engagement à obtenir un résultat. Ne dit-on pas en français « tâchez de faire ceci », ou en anglais « task force » pour « corps expéditionnaire » dans le domaine militaire ou « commission », dans le domaine civil. Traduction de « outline » parlant d'une allure de fonte -------------------------------------------------------- Je traduis par « détouré » sur les conseils de Jean-Côme, cf. https://groups.google.com/g/fr.comp.text.tex/c/EV0nUu6DwoY Traduction de « at-sign » ------------------------- J'utilise le terme « arobe » au masculin et avec un seul r, parce que je rejette toutes les étymologies loufoques, dont celle qui fait la confusion avec l'unité espagnole de mesure de volume « arroba », ou celle qui fait venir le terme de « a rond bas de casse ». Non, un arobe c'est juste un « a [entouré d'une] robe ». Traduction de « empty » concernant des accolades ------------------------------------------------ j'utilise le terme « accolades vides » pour des accolades qui n'embrassent rien « {} ». Idem pour tout type de délimiteur ouvrant aussitôt suivi du délimiteur correspondant fermant. Parenthèses vides « () », crochets vides « [] ». Je ne suis pas satisfait de cette formulation, aussi bien en anglais « empty curly braces » qu'en français « accolades vides », en effet ce ne sont pas les accolades qui sont vides, mais l'espace qu'elles délimitent. On m'opposera qu'on peut bien dire « avoir les mains vides », mais le fond du problème c'est de pouvoir considérer les accolades / parenthèses / crochets comme un contenant, et non comme des délimiteurs. Si l'on peut dire « accolades vides » on devrait pouvoir aussi dire « accolades pleines » ou « remplir les accolades » et tout ça sonne bizarre à mon oreille. J'avais pensé à « bredouilles » à la place de « vides » mais un petit sondage sur fr.comp.text.tex a révélé que ça n'était pas mieux. Écrire « vide entre accolades » ne convient pas mieux, car lorsqu'on parle de « {} » on parle des accolades, et non de ce qu'elles contiennent. « parenthésage vide » aurait peut-être collé pour « () », mais « accoladage vide » et « crochetage vide » sont trop bizarres. J'ai donc fini par me résoudre à écrire « accolades vides » faute de mieux. Accord de l'adjectif « standard » --------------------------------- Dans tout le document j'accorde « standard » en genre et en nombre comme un adjectif qualificatif ordinaire, alors que cet usage est souvent jugé minoritaire et militant. C'est un choix assumé pour les raisons suivantes : - c'est l'habitude des francophones de finir par assimiler tous les emprunts linguistiques, à les décliner comme des mots français et adopter une orthographe cohérente avec la prononciation. Par ex. en français scénario prend un « é » et fait « scénarios » au pluriel, l'orthographe italienne n'a pas été conservée. Je ne fais donc que prendre un peu d'avance sur ce qui me semble inéluctable dans le cours naturel des choses. - l'Officieux est un manuel de référence, la clarté du texte est donc primordiale, et faire les accords rend justement le texte plus clair. Écrire par ex. « les options standardes » ne laisse aucune ambiguïté sur le fait que « standardes » se rapporte à « options ». - Ce manuel est destiné à toute personne parlant le français, et non pas seulement à ceux dont le français est la langue maternelle, et faire l'accord est tout simplement plus accueillant pour ces lecteurs là à qui je souhaite la bienvenue. Traduction des exemples ----------------------- J'ai essayé autant que possible d'éviter les unités tels que pouces et autres dans les exemples, ces unités étant peu pratiques d'utilisation et peu compréhensibles dans le monde francophone. Elles relèvent par ailleurs d'une idéologie de société de castes, puisque le pouce ou le pied, à l'origine, c'est le pouce ou le pied du Roi, et cela fait donc partie des pichnettes idéologiques donnant un aspect de normalité, et donc justifiant, un système social stratifié avec un homme, ou une petite oligarchie tout en haut de la pyramide. J'ai également remplacé un certain nombre d'exemples littéraires par d'autres qui sans doute seront plus familiers au lecteur francophone, et le distrairont donc moins de l'objet premier du manuel, à savoir LaTeX. # Local Variables: # coding: utf-8 # ispell-dictionary: "francais" # mode: text # End: